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Les pêcheurs du petit poisson des chenaux ne pourront pas prendre d'assaut la rivière Sainte-Anne au lendemain de Noël puisque la rivière n'est pas encore glacée.
Pourtant, les pourvoyeurs avaient réussi à faire prendre la glace et avaient même commencé à la faire épaissir il y a deux semaines, mais le couvert de glace a été emporté et l'eau de la rivière n'a pas encore figée.
La pêche au poulamon, qui débute traditionnellement le 26 décembre, sera donc retardée cette année, ce qui se traduira par d'importantes pertes de revenus pour les pourvoyeurs.
Retour à la case départ
«Les précipitations ont causé un courant important et une partie de la glace a été emportée par le courant», explique Claude Lamarre, président de l'Association des pourvoyeurs de la rivière Sainte-Anne. Tout le travail est donc à recommencer. Jeudi matin des pourvoyeurs étaient au travail afin d'arroser la partie glacée qui n'a pas été touchée. Il n'y a rien d'alarmant selon Claude Yvon, un pourvoyeur qui est là depuis des dizaines d'années. «On a déjà débuté la saison le 11 ou 12 janvier et on avait eu une excellente saison. Tout ce qu'il nous faut c'est deux ou trois nuits avec des températures de moins 15 à moins 20 degrés Celcius. Cette situation n'est pas nouvelle, il y a quatre ans, la saison avait aussi débuté après le temps des fêtes», confie-t-il.
La glace doit atteindre de 10 à 12 pouces d'épaisseur pour que la pêche soit sécuritaire. C'est à ce moment qu'il sera possible d'installer des poteaux avec des fils électriques pour finalement, installer les chalets sur la rivière. Les pourvoyeurs demeurent confiants que la pêche débutera dans les prochains jours.
Retombées économiques importantes
La pêche sur la rivière Ste-Anne représente des retombées économiques de près de 4 millions de dollars par années. Pour l'instant, difficile de comptabiliser les pertes pour les pourvoyeurs. Pour les commerçants s'est une autre chose. Stéphane Masson, le gérant de la station-service du coin affirme qu'un début tardif de la saison peut représenter des pertes de plusieurs milliers de dollars.
Chaque année, plus de 100 000 personnes s'adonnent à la pêche au poulamon à Sainte-Anne-de-la-Pérade.