Activité hivernale unique
Nul n’a besoin de permis de pêche pour tenter sa chance
Patrick Campeau
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Ce genre de pêche, qui se pratique dans le confort de cabanes chauffées, est incroyablement simple. Il suffit de présenter l’appât près du fond et d’attendre que les poulamons s’en régalent.
Depuis quelques jours, il est possible de se rendre sur la surface glacée de la rivière Sainte-Anne pour taquiner les petits poissons des chenaux.
Bien que les froids intenses se soient fait attendre, la 74e saison a bel et bien commencé. Les 18 pourvoyeurs ont installé leurs cabanes et la pêche bat son plein. Plus de 500 chalets, pouvant accueillir entre 4 et 35 pêcheurs, sont dispersés sur plus de deux kilomètres de rivière.
Les poulamons atlantiques se donnent rendez-vous chaque année à cet endroit pour s’y reproduire. Même si la plupart des poissons passent toute leur vie dans l’estuaire du Saint-Laurent, il est intéressant de savoir que certains spécimens auront parcouru plus de 200 km pour se rendre à ce lieu de reproduction.
Nul n’a besoin de permis de pêche pour tenter sa chance
Populaire et accessible
Plus de 100 000 visiteurs se rendent annuellement en Mauricie, à Sainte-Anne-de-la-Pérade, pour capturer ces petits affamés.
Plusieurs facteurs contribuent à cette grande popularité. D’abord, nul n’a besoin de permis de pêche pour tenter sa chance. De plus, les poulamons sont très faciles à capturer. Même les plus jeunes peuvent en attraper en grand nombre et il n’y a aucune limite de capture. Le tarif pour passer du bon temps en famille ou entre amis est très abordable. En semaine, il n’en coûte que 25 $ par personne. Ce tarif est majoré de 3 $ au cours des week-ends. Les enfants de 6 à 12 ans paient la moitié de la somme exigée. Pour ce qui est des tout-petits, de moins de cinq ans, l’admission et la pêche sont gratuites. Pour maintenir les tarifs à ce seuil minimal, l’association demande des paiements minimaux pour les cabanes, de 50 $ en semaine et de 112 $ en fin de semaine. Ce qui plaît également à beaucoup de gens, c’est qu’on peut s’y rendre 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, et ce, jusqu’au 12 février.
Un autre point appréciable est que le site est à moins de 170 km de Montréal, sur la Rive-Nord du Saint-Laurent. Il suffit de prendre l’autoroute 40 jusqu’à la sortie 236, puis de suivre les indications.