[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Certaines installations visées par la nouvelle réglementation ne seront pas faciles à défaire. Il faudra du temps à leurs propriétaires.
Pour se conformer à la nouvelle réglementation sur le camping, les bénévoles des Zecs du Québec demandent au gouvernement une période de transition.
«On peut dire sans se tromper que c’est là l’élément majeur des recommandations qui seront soumises aux représentants des deux ministères impliqués, a soutenu le directeur général de Zecs Québec, Jean-Claude D’Amours. À force de discussions serrées, nous avons réussi à développer une position commune autour de cinq points bien précis.»
Afin de rédiger le nouveau règlement qui régira désormais la pratique du camping sur le territoire d’une Zone d’exploitation contrôlée (zec) à la grandeur du Québec, les responsables du dossier au ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP) et au ministère des Ressources naturelles avaient fait cette demande aux délégués réunis en congrès national à Québec.
Recommandations
En plus de la période de transition nécessaire pour corriger les installations qui ne seront pas conformes à la nouvelle réglementation, les bénévoles soumettront les demandes suivantes.
La réglementation et le cadre de référence sur le camping devront être adaptés en conformité avec les besoins exprimés, étant donné qu’ils sont les délégataires dans la gestion des zecs. Ils veulent que soient reconnus, sous certaines conditions, des accessoires de camping comme les vérandas qui ont été implantées de bonne foi et avec les permis de construction nécessaires. Cette mesure ne s’appliquerait que sur le territoire des campings aménagés.
Ils demandent la permission de pouvoir autoriser, restreindre ou prohiber, en tout ou en partie, les différents types d’accessoires de camping convenus avec le gouvernement, afin de perpétuer l’accessibilité au territoire public québécois.
La dernière recommandation est de ne pas inclure la nouvelle réglementation sur le camping dans le règlement sur la chasse et la pêche, mais plutôt dans le protocole d’entente pour la gestion des zecs. «En utilisant cette méthode, au lieu d’un laps de temps très long pour une modification, la procédure serait simplifiée. L’application de nouvelles mesures pourrait se faire plus rapidement», explique M. D’amours.
Sur une base régionale
Sans l’inclure officiellement dans leurs demandes, les bénévoles ont aussi fait savoir à Zecs Québec que le nouveau plan devrait s’appliquer sur une base régionale, afin de tenir compte de la réalité de chacun.
Depuis de nombreuses années, les bénévoles gestionnaires des zecs demandent au gouvernement de leur accorder certains pouvoirs pour mieux gérer les activités sur leur territoire. «En ayant la possibilité d’intervenir via des règlements, nous pourrions éviter que de telles situations se reproduisent en ce qui a trait à des installations temporaires qui sont devenues permanentes avec les années, explique M. D’Amours. Une saine gestion passe par la qualité des outils qu’on nous donne.»
Lun 8 Avr - 10:14
