Évolution du mode de réservation
Jusqu'au début des années '70, les citoyens désirant louer des chalets dans les parcs provinciaux et les réserves fauniques du Québec devaient formuler leur demande par écrit auprès du ministère. Ce qui a donné lieu à du… coulage.
Voilà pourquoi, en 1973, le ministère du Tourisme, de la Chasse et de la Pêche (MTCP) de l'époque créa un Bureau central des réservations, qui décida d'accepter les demandes de réservation de chalets par téléphone. Mais dans l'état d'organisation du système téléphonique de réservation du MTCP, voilà près de 40 ans, ce ne fut surtout pas une sinécure!...
Puis, en 1977, le Québec hérita d'un système informatique qui avait été utilisé à Montréal pour la durée des Jeux olympiques d'été de 1976. Les plus vieux parmi vous se souviendront que le ministère MTCP avait créé ce système informatique à Montréal, avant le Jeux olympiques, pour faciliter la location par des visiteurs étrangers de maisons privées et de chambres dans des maisons privées dans l'île de Montréal pour la durée de JO.
Le MTCP créa donc en 1977 son Service d'accueil et des réservations, qui implanta progressivement le système informatisé de location des chalets dans les parcs provinciaux et dans les réserves fauniques pour la chasse, pour la pêche et pour la villégiature. Devant la très forte demande de la clientèle pour ces chalets dans ces territoires, le ministère organisa ses différents tirages au sort pour louer ses centaines de chalets.
Ce système fut transféré à la SEPAQ, à compter de 1985, à mesure que le gouvernement québécois confiait à cette nouvelle société d'État la gestion de ses parcs provinciaux, de ses réserves fauniques et de ses centres récréotouristiques.
Mais étant donné la demande extraordinaire de la clientèle pour la location des chalets et autres établissements d'hébergement durant la chasse contrôlée et contingentée de l'orignal dans les réserves fauniques, il n'est pas question que la SEPAQ abandonne le tirage au sort informatisé pour ce qui est relié à la chasse. Dans ce cas-là, il est très, très rare qu'un «gagnant» n'utilise pas la priorité conférée par l'ordinateur, ou bien qu'il ne paie pas en temps requis les montants qu'il doit verser à la SEPAQ. Et, si des «gagnants» se désistaient, les «non-gagnants» inscrits sur la liste d'attente de la SEPAQ sautent rapidement sur l'occasion qui leur est offerte d'acheter le forfait de chasse de l'orignal remis en circulation.
Si tel avait été le cas pour la location des chalets des parcs provinciaux et des réserves fauniques pour des séjours de pêche et de villégiature, la SÉPAQ n'aurait pas modifié son mode de réservation.
Mer 25 Mai - 23:10